Un cavalier imprudent et en infraction, enlise son cheval, qui en décède.

Faut-il condamner l’état ?

 

Face à la campagne de presse qui a accompagné le jugement de la cour administrative  d’appel de Nantes,

L’ISTES, revient sur les causes de la mort du cheval le 28 juillet 2009.

La preuve par l’image….

 

cheval enlisé - Plage de Saint-Michel-en-Grève Photo cheval enlisé - Plage de Saint-Michel-en-Grève Photo cheval enlisé - Plage de Saint-Michel-en-Grève

Les légendes fabriquées de toutes pièces ont la vie dure… et la cour administrative d’appel de Nantes semble  s’égarer, face aux évidences.

 

Le jugement condamnant l’état est consternant. Les liens supposés entre les marées vertes et les flux de nitrate n’ont que leur répétition pour base. Ce sont des phénomènes indépendants. D’ailleurs le bassin versant en amont de la baie de St Michel en Grève ne présente pas une agriculture particulièrement productive, loin s’en faut.

 

Vous lirez le texte « cheval enlisé » et visionnerez les photographies.  C’est très clair : le cheval s’est enlisé et c’est la seule cause de sa mort : sans enlisement, le cheval aurait tout à fait survécu, comme les personnes qui ont tenté en vain de le tirer de sa mauvaise posture et comme les nombreux estivants qui fréquentaient la plage.

 

Il semble d’ailleurs que l’imprudence du cavalier ait été reconnue et que l’état n’ait été condamné qu’à un tiers du préjudice (2200 €), ce que bien peu de monde ne rapporte… L’état ne peut quand même pas payer toutes les imprudences des citoyens, à plus forte raison quand ceux-ci bravent les interdits, la plage étant totalement interdite aux chiens et aux chevaux.

 

Les quelques photographies prises juste après l’évènement, montrent que la plage en question était bien interdite aux chiens et aux chevaux et qu’à proximité immédiate du lieu où le cheval est mort, il est précisé « risque d’enlisement ».

Argument supplémentaire : les plages de St Michel en Grève étaient abondamment fréquentées par les touristes ; la circulation sur la route qui suit la côte était dense et très ralentie : personne n’a été transporté d’urgence à l’hôpital pour insuffisance respiratoire…

 

Christian BUSON - ISTES le 28/07/2014

 

Communiqué sur l'arrêt de la cour administrative d'appel de Nantes lu le 21 juillet 2014 - n° 12NT02416

Voir l’arrêt de la CAA de Nantes n° 12NT02416

Source des images sur leparisien.fr LP/Dominique le Goffic

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